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2024.09.03

L'attrait de la photographie explorée avec passion | Photographe Takeru Kohara | ISSUE #14

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Plongez dans la sensibilité et la pensée des créateurs du monde entier avec 'ISSUE'. Une source d'inspiration nouvelle. Dans 'ISSUE #14', à travers 10 questions posées à Takeru Kohara, photographe actif sur les réseaux sociaux et dans son travail d'auteur, découvrez son approche sincère envers ses sujets.

Remarquer l'invisible

Après avoir travaillé dans le bâtiment et comme écrivain freelance, il est devenu photographe. Takeru Kohara, qui a ce parcours atypique, est aujourd'hui actif dans de nombreux domaines.
Avec plus de 100 000 abonnés sur Instagram, il partage activement sur les réseaux sociaux tout en réalisant des couvertures de livres comme 'Jitenshinagara Kōten Suru' de Fumio Yamamoto et 'Anata no Aijin no Namae wa' de Rio Shimamoto. Récemment, il a organisé l'exposition photo 'Satsuen' dans les galeries Leica de Tokyo et Kyoto du 27 mai au 27 août 2023.

« Même si le nombre de mes abonnés augmente, ma position n'a pas changé du tout », dit Kohara. Beaucoup se demandent ce qui le motive dans ses diverses activités.

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« J'aime surtout photographier les 'déchets'. Bien qu'ils soient aimés au moment de l'achat, ils sont jetés lorsqu'ils ne sont plus nécessaires. Cependant, cela ne signifie pas qu'ils ont perdu leur éclat, et je veux être témoin de leur dernier instant. Cela pourrait être une obsession née de mon enfance, où je voulais que les adultes remarquent mes sentiments. »

De cette expérience d'enfance, où les adultes ne prêtaient pas attention à ses sentiments, est née l'envie de remarquer les choses qui passent inaperçues. Il aime photographier des lieux qui ne sont pas des paysages spectaculaires ou des modèles peu connus. Cette envie, née de son enfance, est devenue sa source d'inspiration actuelle.

Une intuition infaillible

En valorisant la sensibilité de « remarquer l'invisible », il continue de prendre des photos mémorables.

Une des œuvres choisies pour la couverture du livre 'Jitenshinagara Kōten Suru', mentionnée au début, est l'une de ces œuvres mémorables. La rencontre avec Mami, le modèle de cette œuvre, a été très marquante.

Il a rencontré Mami lors d'une audition estivale organisée par la marque de montres '4 Silent Birds', gérée par un photographe qu'il connaît.

« J'ai rencontré Mami lorsque j'ai été invité à être l'un des juges. Dès le premier regard, j'ai eu l'intuition infaillible que c'était elle. Après l'audition, une photo que j'avais prise d'elle a été choisie pour la couverture d'un roman. J'étais vraiment heureux. Ce n'est pas tant que ma photo a été choisie, mais plutôt que son potentiel l'a permis. »

Bien qu'il parle avec humilité, ses yeux sont directs et puissants. Il veut continuer à photographier ceux qui luttent pour changer quelque chose, même lorsqu'ils échouent. Il a senti cette lutte et cette forte volonté chez Mami, qu'il a partagée avec un sourire.

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Avec pureté et passion

Kohara aborde la photographie avec sincérité. Même après sept ans, l'excitation de capturer un bon cliché reste inchangée. Pour lui, une vie séparée de la photographie est impensable.

Avant cette interview, il se promenait dans des lieux inconnus pour prendre des clichés. Son approche de la photographie est aussi pure et passionnée que celle d'un enfant qui reçoit son premier appareil photo.

« Aujourd'hui, la formation des nuages était superbe, et je me suis surpris à murmurer à moi-même : 'La vue des nuages d'ici est incroyable'. J'aime vraiment prendre des photos. Certains pourraient dire que c'est une blague, mais sans la photographie, je pourrais vraiment devenir instable mentalement. »

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Il a également mentionné sa préférence pour les appareils photo avec un viseur en haut à gauche. Cela permet au sujet de voir plus largement le visage du photographe, offrant un sentiment de sécurité. Après mûre réflexion, il utilise les modèles Fujifilm X-Pro3 et Leica Q et M.

« En pensant uniquement au travail, il y avait d'autres options, mais finalement, je voulais un appareil qui efface la frontière entre le travail et la vie privée. Je veux un appareil qui m'excite quand je le tiens. »

Il rit en disant qu'il est « dépendant de son appareil photo », et son désir de capturer des images qui font vibrer son cœur est palpable.

Transformer la souffrance en expression

Bien qu'il semble avoir une carrière florissante, il admet avoir des préoccupations.
Il se demande combien de temps il pourra vivre de la photographie. En partageant cette grande inquiétude, il explique que la souffrance est aussi nécessaire à l'expression.

« Il est important que les autres pensent : 'Je ne veux pas vivre une semaine comme celle de Kohara', et plus cette pureté est élevée, mieux c'est », dit-il, se remémorant les débuts difficiles de sa carrière.

Il conclut en disant : « Ce n'est pas par stoïcisme, mais simplement parce que je veux prendre de bonnes photos. Cette motivation est ce qui me pousse aujourd'hui. Plus je suis paresseux, moins je prends de bonnes photos. »

Parce qu'il aime sincèrement la photographie, il continue de s'y consacrer avec passion. Cette détermination sincère est essentielle non seulement en photographie, mais dans tous les aspects de la vie.

En remarquant l'invisible, il continue de tenir son appareil photo. Il continuera de mettre en lumière les petites étincelles cachées dans l'ombre.

INFORMATION

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Takeru Kohara

Né en 1984, originaire de Nagasaki. Après avoir travaillé dans le bâtiment, il est devenu écrivain freelance, puis photographe. Connu pour ses portraits émotionnels et charmants qui reflètent une vision quotidienne du monde, il a lancé le concept « #J'aime les routes ordinaires ». Il se concentre principalement sur la photographie publicitaire pour les médias web, y compris les réseaux sociaux, et ses photos ont été utilisées pour les couvertures de livres comme 'Jitenshinagara Kōten Suru' de Fumio Yamamoto et 'Anata no Aijin no Namae wa' de Rio Shimamoto (édition de poche).

Instagram : takerukohara_sono1
Twitter : takerukohara

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